Interview: Kennedy's Bridge- Ambitieuze Luikse Pop rock band stellen nieuwe EP voor op Nuits Botanique

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  Erik Vandamme    12 mei 2016

Op zaterdag 13 mei zullen de ambitieuze Luikse pop rock band Kennedy's Bridge hun nieuwste EP aan het publiek voorstellen. Circa anderhalf jaar na hun eerste album ‘Basics’ en na het opeenstapelen van concerten in België, Frankrijk en Luxemburg is Kennedy’s Bridge terug met ‘Contact’ Wij hadden een interview met de band over verleden, heden en vooral toekomst. Maar ook over hun aantreden op Nuits botanique. In het Frans.


En tout premier lieu, présentez-vous en quelques lignes. Je suppose que vous devez entretemps être devenu connus en Wallonie ? Quand vous êtes-vous formés ?

Nous sommes à la base trois vieux amis qui écoutions la même musique, à savoir la scène rock anglo-américaine des années 2000 (Arctic Monkeys,The Libertines, The Strokes, Franz Ferdinand, etc). On a commencé assez jeune à se rassembler dans une même pièce pour essayer de jouer de trucs ensemble. Puis on a vraiment décider de former un band avec deux potes en plus, à faire des reprises de nos groupes favoris et petit à petit à composer nos premiers morceaux. On a commencé à être connu en Wallonie à partir de 2012 quand on a sorti un clip sur la chanson « Way to the mist ». Le clip et la chanson ont eu beaucoup de succès et à partir de là, on a commencé à faire pas mal de dates. En 2014, on a sorti notre premier EP « Basics » et on vient de sortir il y a un mois le second « Contact », sur lequel se trouve « Come Closer ».

Après le 1er album vous avez été vous produire entre autres en France et au Lux , quelles y ont été les réactions à votre EP et vos concerts ?

Les réactions ont été assez bonnes même si on ne peut pas dire qu’on ait encore beaucoup tourné en dehors de la Belgique. Mais c’est clairement un des objectifs du groupe, se lancer à l’étranger et présenter notre musique à d’autres pays.

Est-ce que cet EP vous a ouvert des portes ou attiré le regard des médias ?

Le clip a été relayé par pas mal de blogs et nous avons déjà pas mal d’interview et de sessions acoustiques de prévues dans les semaines à venir. Nous espérons que ça va continuer et que la critique et les médias recevront l’EP avec enthousiasme parce que nous en sommes franchement contents. On a des chouettes dates cet été et ça va aussi être l’occasion de partager notre musique et de la faire découvrir à d’autres gens.

Vous allez présenter un nouvel EP flambant neuf, à quoi pouvons-nous nous attendre ?

Si vous avez écouté le précédent, vous remarquerez sans doute que les tempos sont plus lents, les instruments plus recherchés, les thèmes plus « sombres ». Le tout donnant une musique plus apaisée, plus mature et moins « urgente » que Basics. La production est également plus soignée mais nous avons tout de même essayé de rester fidèles à nous-même, de garder de l’énergie et du rythme.

L’album va-t-il être disponible en streaming via Spotify ? Ou à vendre sur I-Tunes ou d’autres plateformes du genre? En d’autres termes, quel est votre rapport à Spotify et à cette manière d’écouter de la musique ?

L’EP est disponible depuis sa sortie début avril sur toutes les plateformes digitales de type Spotify, Deezer, itunes, … mais également en physique. Nous sommes évidemment favorables à ce type de plateformes, nous vivons en 2016 et la diffusion de la musique doit passé par là. C’est un très bon moyen de se faire connaître et de permettre à des gens qui n’aurait pas accès à notre CD de pouvoir écouter notre musique.

 Le disque va-t-il sortir en vinyl ?

Nous aimerions beaucoup le sortir en vinyl. Ca n’a pas été possible la première fois pour différentes raisons mais le vinyl est un support physique que nous affectionnons particulièrement également. Un jour peut-être !

Le single Come Closer est très communicatif mais si je ne m’abuse recèle également une part sombre ? Est-ce que je me trompe en disant cela ?

C’est très juste. Comme évoqué plus haut, les thèmes abbordés sont résolument plus sombres et Come Closer parle en réalité du diable qui tente d’attirer un homme dans ses griffes alors que celui-ci tente de résister. Nous aimions le contraste entre la musique qui semble plutôt joyeuse et entraînante et le thème abbordé.

Qu’attendez-vous de ce concert en compagnie de Field Music ? Vous les connaissez bien ?

A vrai dire, nous ne connaissions le groupe que de nom sans jamais vraiment avoir écouté leur musique. C’est ça qui est cool aussi avec des événements comme les nuits du Bota, on rencontre plein d’autres groupes, belges ou non, chantant en anglais ou non et venant de pas mal de pays différents. On espère pouvoir les rencontrer et aller voir leur concert ainsi que celui d’Alaska Gold Rush que nous aimons beaucoup.

Parlons de votre avenir. Quelles sont les ambitions, le but ultime de Kennedy’s Bridge ?

Nous réfléchissons plutôt à l’avenir à court terme. On adore vraiment jouer ensemble et se retrouver pour composer mais nous ne pensons pas à dans 10 ou 20 ans. On espère en tout cas qu’on fera toujours de la musique parce que c’est quelque chose qui nous rassemble tous les 5. On se dit quand même qu’on voudrait sortir un album un jour, nous pensons que c’est tout de même un bel objectif pour un groupe. Les prochains mois nous diront comment évolueront les choses.

Est-ce difficile pour un groupe francophone de percer en Flandre ? Je remarque souvent ce phénomène qui voudrait qu’un groupe qui est connu en Wallonie ne reçoit quasi jamais aucun feedback en Flandre (et vice versa). Une idée d’où cela pourrait-il provenir  ?

En effet, la frontière est assez tenace et nous n’avons jamais eu l’occasion de jouer en Flandre. Or nous pensons vraiment que les flamands font de la musique de grande qualité et que les deux régions gagneraient à échanger davantage et à faire connaître leurs bands respectifs de l’autre côté de la frontière. Nous savons par ailleurs que le public flamand est un public exigeant, assez pointu mais nous serions ravis de leur montrer que beaucoup de groupes wallons sont à la hauteur de leurs attentes !

 Pensez-vous encore sortir un album complet à l’avenir ?

On peut donc l’espérer oui ! On a en tout cas pas prévu d’arrêter de composer, c’est déjà un bon début.

Après les Nuits Bota, où pourra-t-on vous voir cet été ? Allez-vous passer par la Flandre ?

Nous serons aux Fêtes de la musique à Nivelles, aux Ardentes à Liège, aux Francofolies de Spa, au Brussels Summer Festival, à la nuit du Soir à Bruxelles également et également au Fly Away Festival en Corse en septembre avec plein d’autres groupes belges dont Balthazar que nous adorons vraiment !

Je me demandais aussi d’où venait dans le fond le nom Kennedy’s Bridge ?

Le pont Kennedy est un pont assez connu à Liège, ville dont nous sommes tous originaires à la base. Pour l’anecdote, nous étions en train de chercher un nom de groupe et nous étions justement en train de marcher sur ce pont pour rejoindre l’autre rive. Et puis on s’est dit « ça sonne pas mal, pourquoi pas ?! »

Voilà pour terminer, avez-vous encore une communication à adresser à nos lecteurs ?

D’abord merci pour l’intérêt que le magasine nous porte, on est ravi de voir qu’on fait parler de nous également en Flandre. On encourage vos lecteurs à venir nous voir sur scène si ils apprécient notre musique. La scène constitue l’endroit où on essaye de donner le plus et de rendre au public ce qu’il nous donne. Comme nous le disions, on serait ravi de jouer en Flandre dans les prochains mois. Donc à bientôt on espère !